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samedi 3 décembre 2022

 


JENSAL EST LA GAGNANTE DU CONCOURS
DE NOVEMBRE 2022 AVEC CE POÉME

Jasmine

La vie, cette chose toujours menacée,
Toujours l'une se termine, l'autre est créée.
Aujourd'hui la balance s'est penchée sur un côté,
Dont je n'ai jamais voulu imaginer.

Jasmine, comme la fleur je t'ai vu t'épanouir,
De ta patience, ta tendresse, ton amour j'ai pu jouir,
Jasmine, hier brillait ton sourire si rêveur,
Aujourd'hui, devant ta tombe je suis en pleurs.

Ceux qui m'entourent vivent en ignorance,
De ce chagrin quotidien, toujours en souffrance.
Oh, comme j'espère que bientôt elle s'apaise,
Je ne peux vraiment plus supporter ce malaise.

Comme je souhaite regagner ces moments éphémères,
Ces instants furtifs, rapides comme l'éclair.
Bien que tu ne sois plus sur cette Terre,
Ton empreinte à jamais s'y adhère.


 

Venez et suivez-moi dans l’étroit corridor
Qui mène ici mon pas au sein de l’écriture,
Fabuleux univers, sublime nourriture,
Spiritualité, magnifique trésor.

Tous les mots sont jaugés avec le pesant d’or,
Pénétrant votre esprit par l’étroite ouverture,
Vous m’accompagnerez en commune aventure,
Dans ce scénario, je plante le décor.

La plume gouvernail suit la main de son maître
Sans jamais rechigner ni même se soumettre
Mais l’esprit conquérant est un bon timonier.

On se laisse emporter pour le plus beau voyage
Que l’on soit jeune ou vieux peu importe notre âge,
Cela ne sert à rien de vouloir le nier.


Capricorne, le 30/11/22


mardi 29 novembre 2022

 LE GAGNANT DU CONCOURS DU MOIS DE NOVEMBRE SUR LE FORUM POETIQUE

Un Membre à l’honneur



GAGNANT DU CONCOURS DE OCTOBRE 2022
AVEC CE POÈME

Bonjour L'Automne
Quand la plante s'adonne au repos de la sève,
Que l'automne écarlate offre ses roux joyeux
Si tremble mon feuillet sous le vent de mon rêve
Mon âme est en balade entre la terre et Dieu.

Les brumes matinales œuvrent des crépuscules,
Le sol est gorgé d'eau et l'hirondelle fuit.
Nombreuses les senteurs de nos bois s'articulent
Je hume champignons et pommes sous la pluie.

Les feuilles grâce aux vents dorent tous les chemins,
Dans la cacophonie de la Nature en larme.
Les frimas de l'hiver aux couleurs parchemins,
Envoient le hérisson rêver loin du vacarme.

Il faut à mon cœur lourd de remord et de peine
Une saison bonheur où je puisse flâner
Dans l'ombre de nos bois dont remonte l'haleine
Je m'enfonce et me noie pour aller méditer

Les grands chênes seigneurs de la haute futaie
Ont à peine entrevu l'insoupçonner quidam.
Je me fraie un chemin aux pieds de la chênaie
En ex habitué des voies en macadam.

Je suis là en modeste sans être lassé,
Moi, le calme rêveur à ces pieds de géant,
Sous la voûte céleste où volent mes pensées,
Plus près du créateur qui les fit triomphant.

Là, loin de tous vos cris et loin de vos tumultes
J'aperçois l'écureuil engrangeant pour l'hiver
Tous les fruits qu'il amasse réfléchi, adulte
Il connait son besoin et le comble en expert.

Le cœur empli du beau de la nature en ocre
Je retourne par sentes vers mon tendre nid
Comme il est loin de moi l'apprentis si médiocre
Qui parcourait sans voir notre beau paradis

lundi 22 août 2022

Merde ! Soixante-dix ans


Aujourd'hui c'est mon tour d'être touché par l'âge,
Aujourd'hui c'est mon tour Merde ! Soixante-dix ans.
Je savais qu'un beau jour scellerait ce moment,
Je savais qu'un beau jour scellerait ce naufrage.

Mes amis mes amours chanteront mon adage,
S'ils reviennent ce jour en souvenir du temps,
S'ils reviennent ce jour pour me souhaiter bon vent,
Je leur dirais Bonjour, que je serai plus sage.

Je ferais mes amis de ce temps qui me reste
Pour parler de ma vie en cachant le funeste
Un admirable livre dans lequel j'irais

Si la camarde vient me tenir compagnie
Je la ferais attendre utilisant ce biais
Pour finir ce recueil, dernière allégorie.